Sur 289 répondants, 250 travaillent dans la Manche.
Parmi ces 250 répondants, 218 se déclarent salariés, 26 employeurs et 6 "autres".
74% sont des femmes salariées.
Répartition équilibrée Homme/Femme chez les employeurs.
Nous rappelons que les réponses sont anonymes et que le traitement des données respecte les normes RGPD.
Le contrat à durée indéterminée reste la priorité des salariés (82%).
Même constat chez les employeurs (62%) même si près de 15% "ne font pas de différence" dans leur constat de recrutement.
73% des salariés répondant estiment que le choix de leur emploi n'est pas strictement lié au montant du salaire proposé.
85% des employeurs ont la même perception, celle que le montant du salaire n'est pas le principal atout à faire valoir à un nouvel embauché.
Ce qui est exact pour 68 % des salariés répondants.
Des dispositions facilitantes de réaliser son travail : télétravail, proximité travail/domicile, l'ambiance au travail. Mais également les "avantages sociaux" liés au travail : les chèques déjeuner, une mutuelle. Les salariés recherchent un équilibre vie personnelle et vie professionnelle.
Et plus de 96% pour les employeurs déclarent "proposer d'autres avantages" que le salaire.
Tous les employeurs semblent pratiquer cette offre "élargie" au salaire.
Une écrasante majorité répond par la positive à cette question.
Et l'on peut constater que c'est d'abord la qualité de vie pour réaliser son travail qui importe : un travail à distance raisonnable de son domicile, une durée de travail acceptable avec des horaires compatibles avec sa vie personnelle.
Ce qui se reflète parfaitement du côté des employeurs.
Les critères les plus demandés touchent plutôt aux "avantages autres que le salaire " (primes? Intéressement ?) et les horaires. Les autres items sont équivalents en nombre de réponses.
Près de la moitié des répondants estime ne pas avoir eu toutes les informations concernant les conditions de travail dans l'entreprise qui l'ont embauché.
Dans les regrets exprimés on note ceux en lien avec l'exercice même du travail (cadences, horaires, perspectives d'évolution,…. Mais également ceux en lien avec la qualité de la vie professionnelle (ambiance, présentation aux équipes, le fonctionnement de l'entreprise,…).
A une écrasante majorité, les employeurs estiment avoir délivré toutes les informations utiles lors du recrutement de leurs salariés.
Les employeurs déclarent que si les futurs salariés ne posent pas de question complémentaire, ils peuvent alors omettre certaines informations qu'ils disent redonner au moment de l'intégration du nouveau salarié.
Majoritairement, les salariés trouvent une adéquation formation/emploi.
Ce qui n'est pas le cas des employeurs puisque 62% estiment que la formation initiale n'est pas en adéquation avec les besoins de leurs entreprises.
Majoritairement les salariés déclarent avoir suivi une formation depuis leur intégration dans l'entreprise.
Les employeurs font le même constat avec une plus nette majorité (87% contre 56% chez les salariés).
Les formations obligatoires (règlementaires) restent la base de l'offre de formation faite au salarié sans autre proposition de formation (53% estime ne pas avoir eu d'autre proposition).
Alors que les entreprises estiment former leurs salariés pour l'exercice de leur emploi.
A plus de 81% des salariés répondants il existe un lien fort entre emploi et vie familiale. Ce sont les CONTRAINTES familiales qui sont mises en avant.
Les employeurs en ont pleinement conscience à 73%.
92% des salariés confirment ce nécessaire équilibre, recherché lorsqu'il s'agit de choisir un emploi.
La proximité du lieu de travail et l'absence du travail le week-end apparaîssent comme prioritaires. Rappelons ici la forte proportion de femmes répondant à notre enquête.
Même prise de conscience chez les employeurs dès la phase de recrutement.
Trouver une articulation dans les temps de vie des salariés : aménagement du temps de travail, pas d'horaires atypiques, ...
Cet équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est suffisament prégnant pour conduire le salarié à quitter son emploi si celui-ci ne répond pas à ses critères d'articulation.
Exemple: "J'ai dû quitter mon CDI dans une enseigne de la distribution, trop de travail en soirée et le week-end."
Les employeurs en ont pleinement conscience à 80%.
Exemple: "la plupart des bénéficiaires de bilans de compétences que j'accompagne, souhaitent quitter leur entreprise pour cette raison"
Exemple 2: "Il m'est difficile à l'heure actuelle de comprendre mais je constate des départs (démissions essentiellement) en 2022 que je n'avais jusqu'alors jamais connu."
La négociation est le mot le plus fort retenu par les salariés par deux biais : la négociation directe entre salariés et employeurs et celui des représentants du personnel. Ces deux vecteurs du dialogue retenus par les salariés représentent plus des 3/4 des opinions.
On retrouve exactement les mêmes proportions chez les employeurs.
44% des répondants n'interrogent pas leur recruteur sur la qualité du dialogue social au sein de l'entreprise qu'ils souhaitent intégrer.
Un sentiment d'inutilité, de méconnaissance s'exprime fortement. A noter : un fort taux de "NE SE PRONONCE PAS".
NON est la principale réponse des employeurs, réponse confirmée par près de 80% des employeurs.
Les opinions très convergentes vers un sentiment d'inutilité à aborder ce sujet. A noter : un fort taux de "NE SE PRONONCE PAS".
Et pourtant, lorsque l'on est dans l'entreprise, ce dialogue est important, une large majorité des salariés l'exprime.
Ce n'est pourtant pas l'opinion des employeurs.